Sri Lanka 2013 - 2014
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ANURADHAPURA - MANNAR

57èm jour (Mercredi 1er janvier) :  

Mon timing est impeccable puisque je quitte le triangle culturel ce 1er janvier pour me rendre dans le nord de l’ile pour visiter Mannar, Jaffna et Trincomalee les quinze premiers jours avant de finir mon voyage sur les plages de la côte sud est. Je ne devrais pas rencontrer d’autres touristes dans les deux semaines à venir, rares étant ceux qui s’aventurent dans le nord du pays qui vient à peine de s’ouvrir au tourisme. Je pars un peu vers l’inconnu ayant très peu d’informations sur cette région. Le routard n’en parle pas mais je dispose de quelques plans photocopiés à partir d’un Lonely Planet et ai constaté que le guide du Petit Futé dont j’ai la version numérique sur mon ordi y consacre pas mal de pages. Ravi de retrouver la mer, les plages et les églises. En revanche, terminé les bouddhas. J’en ai eu ma dose ces derniers jours mais n’ai pas éprouvé de saturation, les sites visités étant tous différents et extrêmement intéressants.

8h : Départ de la guest house à pied jusqu’à la grand route pour récupérer un tuk tuk pour me conduire à la New Bus Station (150 Rs). Je monte dans un bus en partance pour Medawachchiya. Quelques minutes après être parti, le chauffeur m’avertit qu’un bus venant de Colombo et allant directement sur Mannar nous suit. Je change donc de bus, gagnant ainsi un peu de temps, ce bus longue distance étant plus rapide. Un trajet qui ne prendra que 3h (197 Rs)  pour une arrivée à Mannar à 11h15. Un peu abruti par le bruit provoqué par les vibrations des vitres. La route est quasi déserte, en ligne droite et traverse un paysage sans intérêt qui change à l’approche de Mannar (espèce de savane avec buissons d’épineux). On est loin de la beauté des paysages de la région montagneuse. 

Je réalise vite que je suis dans un coin peu touristique, peu de gens parlant l’anglais et tout le monde surpris de voir passer un étranger. Je prends un premier tuk tuk qui finit par me ramener à la gare, n’ayant pas trouvé la guest house où je souhaite me rendre, la Baobab. J’y arrive avec le second mais la guest house est fermée. En ayant repéré une autre sur le chemin je m’y rends à pied. Je m’y installe sur le coup de midi. Manjula Inns. Une maison un peu vieillotte située à deux pas du centre dans une rue tranquille. J’occupe une chambre correcte que je négocie pour 1250 Rs. Pas de wifi.





Déco simple mais très classe à l'entrée de la maison familiale

Je ressors à 12h30. Il fait une grosse chaleur et je m’achète un bob (180 Rs), n’ayant pas eu à me protéger la tête depuis des semaines (et ayant perdu ma casquette depuis belle lurette). Je me renseigne sur l’heure de départ du prochain bus pour le temple de Thirukiteshwam. On me répond 13h45. Ca me laisse le temps de me rendre au baobab, la fierté de la ville. Agé de 700 ans il a une circonférence de 19,50 m et mesure 7,50 m de haut.




C’est en fait un jeune à moto qui m’y conduit après que je lui ai demandé le chemin. Un gars charmant, Rajeev, parlant bien l’anglais. Un contact qui peut être utile dans une ville où il est difficile de se faire comprendre. Son Tel : 07 167 96 708.


Il me ramène à la gare, juste à temps pour monter dans le bus qui part en direction du temple. Il est en fait 13h30 et le bus me dépose 20 minutes plus tard à deux pas du temple. Ce dernier est fermé à cette heure. Il n’ouvrira ses portes qu’à 15h45. J’aurais du y penser. C’est comme en Inde, après son repas du midi, le dieu fait la sieste !!!. Je fais le tour du temple qui ressemble comme deux gouttes d’eau à ceux d’Inde du sud.








Tous les temples de la région possèdent des hangars où sont conservés les chars qui serviront lors des processions.




Je ne juge pas utile d’attendre l’ouverture et me rends à pied jusqu’à la route principale à 15 minutes sous un soleil de plomb. Je n’attends pas longtemps avant de monter dans un bus pour revenir à Mannar (25 Rs). Je descends au niveau du pont faisant face à un fort hollandais en ruine. Je m’y rends pour voir l’intérieur qui ne présente aucun intérêt.


Un petit tour vers le port puis dans le centre ville et je fini par me poser dans un hôtel (c’est le nom que l’on donne au Sri Lanka (comme en Inde) aux restaurants locaux). Un plat de riz accompagné d’un curry de poulet.










Ayant vu l’essentiel de ce qu’il y a à voir à Mannar je rentre à la guest house vers 17h.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas à Mannar que je viendrai passer ma retraite !!!. Il me reste à visiter la presqu’ile (demain matin) mais sauf grosse surprise, je ne pense pas qu’un passage à Mannar s’impose quand on dispose de peu de temps. Par contre je viens d’apprendre que la route côtière menant à Jaffna est ré-ouverte ce qui évite de faire un long détour en passant par le centre de l’ile via Vavuniya, réduisant de moitié le trajet.

Pour une raison que j'ignore on croise souvent des ânes dans les rues de Mannar. J'ai vraiment craqué sur celui là.


Pour en savoir plus sur Mannar, cliquez ICI

ANURADHARA - MIHINTALE - ANURADHAPURA

56èm jour (Mardi 31 décembre) : 

Le retour du grand beau temps n’aura pas duré bien longtemps car le ciel est de nouveau couvert aujourd’hui. Je passe la matinée dans la chambre à avancer le travail sur l’article de Polonnaruwa. A 12h30, je m’en vais à pied rejoindre la grand route pour récupérer un tuk tuk pour me conduire à la New Bus Station (150 Rs). Courte attente et départ en bus pour Mihintale situé à 13 km (34 Rs / 30 mn). 

Pause café et samosas avant de me diriger vers le site.


Court passage à l’Archeological museum (no photos) et visite de la partie basse jusque 15h15. A environ 100 m du musée se trouvent les vestiges de l'ancien hôpital datant du IX° siècle. Bien que très ruiné, on devine encore la forme des petites cellules - chambres. Dans un angle, une baignoire de pierre, façon sarcophage, vraisemblablement utilisée pour des bains curatifs, Mihintale étant aussi un lieu de cure.











Une première volée de marches permet d'atteindre une plate forme d'ou part un escalier bien pentu.




Au sommet se trouve le dagoba Kantaka Chaitya,
un joli dagoba de briques en partie ruiné mais ayant conservé ses degrés de pierre.






A chaque point cardinal on découvre un autel doté d'une joli frise d'éléphants.




Derrière le temple des abris sous roches comportent des inscriptions anciennes.


Depuis la porte sud, un escalier descend vers le niveau intermédiaire où se trouve le Sinha Pokuna, (ou bain du lion) un bassin sur le flanc duquel on découvre une sculpture d'un lion dressé sur ses pattes arrière. De l'eau sortait de sa gueule. Autour du bassin, reste de frises mi-animalières mi-humaines.




Non loin, le Conversation Hall au centre duquel un dalle sur laquelle se tenait le dignitaire chargé des discussions lors des réunions monastiques.


A côté, la salle des reliques est entourée d'un bel appareillage de pierres parfaitement jointes. On y trouve deux dagobas et deux stèles gravées et dont les textes sont d'une grande richesse puisqu'ils expliquent toutes les règles de la vie monastique : l'heure du lever, le changement de robe, la conduite à tenir envers un malade, les tarifs à appliquer pour la location des terres arables et même la manière de bien se brosser les dents !!!







En contrebas sur la droite se trouve le réfectoire des moines reconnaissable à sa longue écuelle de riz (10 m)  qui pouvait contenir jusqu'à 2 000 bols de riz (visible sur la droite de la photo). Un aqueduc apportait l'eau du Naga Pokuna, situé plus haut.


Après s'être acquitté du ticket d'entrée (500 Rs),
un nouvel escalier permet de se rendre au sommet du site







Sanctuaire rupestre resté inachevé


Le dagoba Anbasthale est entouré de piliers qui devaient supporter un toit. C'est ici que se situe la rencontre entre le moine Mahinda et le roi Thevanambiya  Thissa et que sa conversion au bouddhisme eut lieu.




Sur la droite, entourée d'une grille dorée, l'empreinte du pied de Bouddha (qui devait chausser du 72 !)


Sur la gauche du dagoba, quelques marches conduisent à un bouddha moderne et tout blanc


Sur la droite un autre escalier mêne à un abri, le Mahinda's cave sous lequel Mahinda venait méditer. On y monte pour profiter d'une très belle vue sur les monuments en contrebas et le paysage alentours.






Enfin, une dernière volée de marches mènent au dagoba Mayaseya, perché à plus de 300 m et qui contiendrait un cheveu du Bouddha. De là aussi on jouit d'une superbe vue sur les environs.










Derrière se cache un double sanctuaire consacré aux divinités hindouistes et bouddhistes



16h15 : Il est temps de redescendre et de rentrer à Anuradhapura




Je m’arrête en cours de route à un petit sanctuaire de Ganesh où a lieu une petite cérémonie qui se termine par la distribution d’une portion de riz sucré et de fruits (banane et ananas).






A 17h je monte dans un bus pour rentrer sur Anuradhapura (34 Rs / 30mn). Je descends au niveau de la clock tower sachant que ma guest house n’est qu’à quelques minutes à pied.

Je m’achète une petite bouteille d’arak (200 Rs) du soda et des cacahuètes pour marquer la fin d’année.

Pour en savoir plus sur Mihintale, cliquez ICI