Sri Lanka 2013 - 2014
Ravi de retrouver le plaisir du voyage en prenant le temps. Vous pouvez m'écrire en déposant un commentaire sur ce blog.
Et je vous répondrai de la même façon. Vous cliquez sur les liens "0 commentaires" à la fin de chaque article, ou à la suite de
"Enregistrer un commentaire". N'oubliez pas de signer si vous choisissez le profil "anonyme".
Et uniquement si message perso : ICI
POUR QU'UNE PHOTO S'AFFICHE EN PLEIN ECRAN, IL VOUS SUFFIT DE CLIQUER DESSUS

CONCLUSION DU VOYAGE

Le Sri Lanka est vraiment une destination à conseiller pour de multiples raisons :
 
- Un pays qui n'est pas encore souillé par le tourisme de masse car il se relève lentement d'une longue période d'instabilité. Par contre, tout comme le Myanmar, ce pays est une destination de plus en plus proposée par les Tour Operators et il est conseillé de ne pas trop tarder pour le découvrir.

Personnellement je l'ai découvert en évitant la haute saison. Parti en novembre et ayant commencé mon périple par la côte sud ouest, j'ai été tranquille quasiment tout le temps. En janvier, moment qui marque le commencement de l'afflux touristique, j'étais dans le Nord et l'Est, deux régions très peu visitées. Il faut dire que 90% des touristes qui visitent le pays (en individuels ou en groupes) le font sur une période de 12 à 15 jours. Ce qui ne laisse pas suffisamment de temps pour sortir des sentiers battus. 
Ce sont la plupart du temps des couples assez jeunes qui voyagent en ayant réservé une voiture avec chauffeur, ce dernier faisant office de guide.
Les plages sont fréquentées par un grand nombre de Russes.

- La population est extrêmement chaleureuse, souriante et ne cherche pas encore à profiter malhonnêtement du tourisme. Les gens vous posent toujours les mêmes questions : Première : first time in Sri Lanka ?. Deuxième : How many days ?. Troisième : What's your job. Et enfin : Are you married ?
En leur répondant on s'aperçoit qu'ils maîtrisent peu l'anglais et le contact en reste là.

Résumé en photos de quelques belles rencontres


Le pays est donc très "safe" et les risques de vols sont pour le moment inexistants. Plusieurs fois il m'est arrivé de laisser toutes mes affaires (y compris mon argent et mes affaires de valeurs) à des gens que je ne connaissais pas, sans la moindre appréhension.
Certains disent qu'il y a un prix local et un prix "touristes". Je ne l'ai pas remarqué. 
Les prix des articles vendus dans les petites épiceries sont indiqués sur les emballages. 
Evidemment, on paye toujours plus qu'un local pour une course en tuk tuk mais c'est de bonne guerre.

- Le pays est très accessible financièrement parlant : Au coût du vol (minimum 600 € environ), il faut ajouter l'hébergement (en moyenne 1500 Rs pour une double en guest house soit un peu moins de 10 €), les transports (une misère si l'on se contente des transports en commun), la nourriture (compter 1000 Rs pour un repas, 300 Rs pour une bière...). En guise de déjeuner on peut se contenter de beignets (10 à 30 Rs pièce avec un thé (50 Rs), se boire une noix de coco (30 Rs).

Seuls, les entrées de sites font mal au budget (25 à 30 $ pour les sites majeurs, limités heureusement à 4 (Dambulla, Sigirya, Polonnaruwa et Anuradhapura).
Pour ce qui est de l'artisanat, les tentations se font rares (comparé à des pays comme la Chine ou l'Inde). Epices, batiks, masques, statuettes en bois.... J'oubliais les pierres précieuses qui elles, peuvent justifier de grosses dépenses. Mais encore faut il être prudent car les pierres synthétiques pullulent.
Quelques exemples d'achats possibles en photos


J'estime mes dépenses mensuelles à environ 500 €. On peut bien sur dépenser encore moins (en vrai routard fauché) mais je pense que pour ne pas se priver, 500 € me semble une bonne moyenne (pour 15 jours de voyage) soit deux fois ce que j'ai dépensé.
En résumé on se trouve avec un coût de la vie inférieur à la Thailande et supérieur à l'Inde qui reste la destination d'Asie la meilleure marché.

- Il est très facile de se déplacer au Sri Lanka. 
Pour les courtes distances on trouve des tuk tuk un peu partout. Il suffit de négocier avant de monter en s'étant renseigné avant sur le prix à payer. Très rapidement on arrive à évaluer le montant de la course à condition de connaitre la distance. Car évidemment plus c'est loin et plus on paye. En moyenne (100 à 150 Rs).
Le réseau des bus est impressionnant. Dans le moindre village se trouve une gare routière qui dessert toute la région. Les départs sont très fréquents, les bus souvent bondés (donc préférable de les prendre au point de départ), s'arrêtent fréquemment (des panneaux signalent les arrêts en bordure des routes) et l'information en gare est claire. 

La destination est indiquée sur chaque quai et à l'avant de tous les bus en anglais et en langues locales (tamil et cinghalais). Le prix à payer (dans le bus) est dérisoire. Un emplacement au dessus du moteur à coté du chauffeur est disponible pour y poser son sac. 
Là encore, aucun risque de se le faire piquer et on peut donc profiter du paysage sans la moindre inquiétude.
Par contre il faut s'habituer à la conduite "à l'indienne". Particulièrement impressionnante lorsque le bus est lancé à toute bringue et que les vitres se mettent à trembler. Il ne roule qu'à 80 mais on a l'impression qu'il fait du 150 !!! Il faut dire que le contrôle technique n'a pas court ici et que les bus sont rafistolés tout au long de leur mise en service.
Les chauffeurs ont une parfaite appréciation des distances. Je leur faisais confiance, habitué par cette conduite particulière que j'ai découvert en Inde, et me positionnais chaque fois que possible à l'avant du bus pour mieux en profiter.

- Ne pas compter sur le stop tout simplement parce qu'il n'y a pratiquement aucune voiture particulière. Je me demande comment vont faire les concurrents du prochain Pekin Express (en cours de tournage dans le pays à l'heure où j'écris ces lignes).

- Préférer le train au bus quand c'est possible. C'est plus reposant. Les train sont lents ce qui permet de bien profiter du paysage. Par contre un conseil : Acheter des billets en 3èm classe quelque-soit le trajet. Il n'y a pas forcement plus de monde qu'en 2nde, on voyage en compagnie des locaux (presque tous les touristes, de peur de devoir voyager debout prenant des places en 2nde). En plus le prix du billet est deux fois moins élevé autrement dit ridiculement bas. Billets à acheter en gare avant le départ. Inutile de réserver.

Quelques photos en rapport avec les transports


L'offre en matière d'hébergements est riche de la simple guest house au resort de luxe.
Evidemment les prix grimpent rapidement avec le standing de l'établissement.
Mes meilleurs souvenirs : Le Jupiter Guest House à Hikkaduwa, Le Clover Grange à Matale, le French Garden à Uppuveli et le Beach Hut d'Arugam Bay.


Et mes pires souvenirs :  A Beruwela et à Chilaw


- Aucun soucis avec l'argent. Le change au noir n'existe pas. On trouve des distributeurs (ATM) partout. Sinon l'euro se change sans problème dans les nombreuses banques.

Pièces et billets en diaporama


- Le pays est très beau. Je ne peux manquer de faire un parallèle avec le Kerala. Côte bordée de vastes plages (dont certaines sont encore désertes), paysage de montagne superbe avec ses chutes d'eau, ses plantations de thé, ses forêts denses, ses fleurs multiples...
Je ne m'étends pas sur le sujet compte tenu du nombre de photos présentent dans ce blog.

Une petite sélection sous forme de diaporamas

PAYSAGES


FAUNE (ANIMAUX - OISEAUX)


FLORE (ARBRES - FLEURS)


- La pays présentent peu de risques sanitaires. Traitement anti paludéen inutile. Il suffit juste de s'asperger d'anti moustiques à l'approche du coucher du soleil. Tous les chambres d'hôtels (même la plus simple des guest houses) disposent de moustiquaires. L'usage de serpentins (mosquito coil, facilement trouvable sur place), lorsque l'on est attablé, la nuit venu, s'avère efficace.

La nourriture est saine et les risques de tourista sont faibles. Par contre on en a vite fait le tour quand on se contente de manger dans les gargotes locales.

Un petit aperçu de la nourriture sous forme de diaporama



Seul problème à ne pas négliger : la dengue, très présente dans le pays malgré les nombreuses campagnes d'informations invitant les gens à ne pas laisser traîner les détritus.

Cette maladie est provoquée par le moustique d'où l'importance d'éviter de se faire piquer.

- Inutile d'emporter un adaptateur. Une seule pointe de stylo suffit pour ôter une sécurité et pouvoir ainsi enfoncer sa prise. J'ai même rencontré un Russe qui y arrivait sans aucun accessoire !


Pour finir en beauté, quelques levers et couchers de soleil




N'hésitez pas à me laisser des commentaires si vous avez des questions à me poser. Je vous répondrez avec plaisir.

N'OUBLIEZ PAS LES LIENS DE LA COLONNE DE DROITE QUI VOUS ENVOIENT VERS DES SITES PROPOSANT D'AUTRES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
 
RENDEZ VOUS LE MOIS PROCHAIN POUR UN NOUVEAU VOYAGE (NORD MAROC)

NEGOMBO - MALE - ISTANBUL - NICE

84 et 85èm jour (Mardi 28 janvier et mercredi 29 janvier) : 

Une dernière journée (mon vol étant prévu à 21h20) durant laquelle je vais m’occuper tranquillement en attendant l’heure du départ.
Je suis quand même devant l’ordi dès 6h30 et commence par rédiger le texte de la journée d’hier, traiter les photos et mettre à jour les comptes.

A 9h je m’en vais prendre mon pet déj au Golden Star Beach hôtel, hôtel de catégorie supérieure situé à deux pas du De Phanie. 1250 Rs TTC pour un super pt dej sous forme de buffet évidemment.
Retour à la guest house pour libérer la chambre (limite check out 10h). 
Reste de la journée passée sur la plage et dans les boutiques du village. Pas de soleil aujourd'hui (afin que je puisse avoir moins de regret de m'en aller).

Ayant décidé de ne pas choisir la solution de facilité qui consiste à prendre un tuk tuk direct pour l’aéroport je prends le 905 pour Negombo city (17 Rs / 15 mn), bus qui remonte tout Lewis Place et passe donc devant les différents hôtels et guest houses de façon très régulière qui plus est. 

Changement de bus à la gare routière. Je monte dans le 240/3, bus qui conduit à l’aéroport pour 25 Rs en 30 mn. Départ tous les quart d'heure. Reste à marcher un petit quart d'heure pour atteindre l'aéroport. 

Soit un total de 42 Rs alors que les hôtels proposent des transferts en taxi pour 1500 Rs, que la plupart des touristes prennent d’ailleurs. Le trajet total ne m'a pris qu'une heure depuis mon départ de la guest jusqu'à mon arrivée à l'aéroport. Il faut dire que je n'ai pas eu à attendre entre chaque bus.

Voyage retour sans problèmes mais long comme à l'aller (15h de vol plus 6h de transit à Istambul)
Service à bord nickel comme à l'aller. Ce n'est pas pour rien que le Turkish Airlines est élue meilleure compagnie européenne depuis plusieurs années. Manquait juste la vision féérique des iles des Maldives où nous avons fais une escale (mais de nuit cette fois). A noter que l'avion était quasiment vide au départ de Colombo et s'est rempli complètement à Male à ma grande surprise.  

La pluie, présente à ma descente de l'avion à Istambul me rappelle que la chaleur et les cocotiers sont définitivement bien loin.

Je redoutais l'attente un peu longue lors du transit à Istanbul (environ 6h). Mais j'avais repéré à l'aller un bar , le Greenport, permettant de se connecter à internet et surtout de brancher son ordi (ma batterie ne tenant plus la charge). Il suffit juste de payer 1€ (avec la carte de crédit) pour une durée illimitée. Il faut évidemment consommer. J'ai du donc changer le minimum  (10€) pour récupérer 27 LT et pouvoir me payer un café au lait à 11 LT.

Atterrissage à 14h30 à Nice avec un retard d'une demi heure. Le temps comme je le redoutais est exécrable. Je suis pressé d'arriver chez moi mais un nouvel éboulement sur la ligne du train Nice - Sospel occasionne un important retard et il est 19h quand j'arrive chez moi. Par chance, j'ai rencontré à la gare de Nice les copains du club de rando qui reviennent d'un stage de secourisme et l'attente me paraîtra moins longue.

NEGOMBO - MARAWILA - NEGOMBO

83èm jour (Lundi 27 janvier) :  

L’envie d’en voir encore un peu plus l’a emporté sur le désir de buller et dès 7h, je me mets à marcher le long de la plage vers le nord.













A 8h30 je rejoins la route et m’arrête dans une gargote pour prendre un petit déjeuner local (une galette émiettée recouverte de dhal, pour la modique somme de 60 Rs !!!). Tous les hôtels (nom des restaurants locaux, je le rappelle) recouvre les assiettes pour éviter la corvée de vaisselle.





Je reconnais la mosquée que j’avais vue à mon arrivée lorsque j’avais loué un vélo.


Je prends un bus (le 905) pour me rendre à Kocchikadde (13 Rs / 5 mn), le carrefour où je m’étais rendu aussi ce jour. Je rejoins à pied la route principale à deux pas et monte dans un autre bus pour Marawila à 30 mn (69 Rs en semi de-luxe, je ne paierai que 37 Rs au retour en normal).
Ce service de pompes funèbres propose de jolis cercueils à 30 000 Rs (cérémonies et fleurs comprises). Si ça peut intéresser quelqu’un !


Je descends juste à la hauteur de Church Road, qui mène à l’église que je suis venu voir. 




Une belle église catholique datant de 1875 que je rejoins à pied en une quinzaine de minutes. 









Visite de l’église et continuation en direction de la mer (15 autres minutes). Avant d’atteindre la plage je m’arrête à un sanctuaire catholique situé près d’un cimetière dans un très bel environnement de cocotiers.










Je découvre une très belle plage, la plus belle qu’il m’est été donné de voir 
sur cette côte nord jusqu’à Jaffna. 












Je la longe d’abord vers le nord puis vers le sud où je découvre un village qui élève des cochons.



















Dans la partie centrale de la plage on peut voir des cordes tendues entre les cocotiers sur lesquels les hommes qui récupèrent la sève de l’arbre pour en faire de l’alcool marchent (à 10 m du sol) pour éviter d’avoir à escalader les troncs à chaque fois. Technique employée également à Kalutara au sud. Malheureusement personne n'est présent à cette heure.






13h : Retour en tuk tuk à la route principale pour reprendre un bus pour Kochikadde puis un autre pour Negombo (le 905). Je continue jusqu’à la ville (le bus passant devant la guest house)  pour d’éventuelles emplettes mais ne trouve rien d’intéressant à part des pantacourts muti-poches à 1600 Rs.

De retour à la plage je me pose enfin et y reste jusqu’au coucher du soleil.
Pour dîner je retourne à l’Angelina’s, le premier restaurant où je m’étais arrêté à mon arrivée et recommande un chicken biryanni, que j’avais bien apprécié. Il est à peine 22h, je suis le dernier client et le restaurant ferme déjà.